Mon travail sur l'image de l'homme face à la mort dépasse le cadre de la peinture et se développe sous forme d'installations, que j'appelle MONUMENTS PROVISOIRES.
Ce sont de grands polyptyques, montés sur échafaudages, autonomes du lieu d'exposition. Un monument provisoire s'élève du sol aussi bien à l'intérieur d'un musée ou d'une église désaffectée que sur une place de village ou au bord de la mer.
Par ses dimensions architecturales, il offre à la cité un espace nouveau dans lequel se manifeste l'imaginaire en associant mes recherches aux réalités humaines des lieux d'implantation. La structure, les marériaux et les contraintes qui le composent sont trouvés sur place.
C'est à coup sur une vision typique d'artiste mais aussi de poète, parce qu'il faut bien être un poête pour apréhender cette manière de voir les choses ou de les ressentir. Mais être un poète n'empêche pas d'être aussi un formidable joueur de poker.